dimanche 16 juillet 2017

VOUS AVEZ DIT ARM


Les Comoriens de l'étranger, pour suivre l'actualité du pays font appel aux reseaux sociaux et aux blogs. Toutefois, les informations véhiculées sont à prendre avec beaucoup de précaution car certaines personnes déforment les propos, d'autres en font de la satire, et quelques uns qui en sont rares portent des éloges, lancent des fleurs, rapportent les faits rééls ce qui est honorable. Il ne s'agit pas de prophétiser le régime ou de le critiquer mais d'informer, jouer le rôle de reporter pour ceux qui sont loin du pays.



Dans cette course d'information et de transformation de propos voire même d'insulte, de calomnie, de jalousie, de haine, ressort ARM, un petit menteur en mal de reconnaissance.
Tout visiteur avisé ou non de son blog le mohélien apprend si tôt que ARM est quelqu'un qui mérite d'être transféré en asile psychiatrique, il est tellement fou que personne n'arrive à comprendre les tenants et les aboutissants de ses écrits. Il est tellement frustré qu'il en veut au monde entier, mais force est de constater que cette frustration a pour origine une jalousie profonde. Mais c'est à qui la faute, à lui même. Qui lui a dit une fois avoir fini ses études au Maroc d'aller en France ? Considérons que c'est pour poursuivre ses études et une fois finie pourquoi n'est il pas rentré aux Comores ?

Pourquoi en vouloir à tous les Comoriens qui sont aux Comores et qui travaillent, qui sont devenus des autorités ? Bien entendu la majorité des leaders politiques comoriens sont de sa génération et ils les en veut énormement car il est devenu un inconnu « X ».

Nombreux sont les comoriens qui après leurs études en France ont décidé d'y rester et y travailler et ils y évoluent dans leur domaine d'études, ils sont des cadres supérieurs dans leur milieu de travail et sont heureux et fiers, c'est leur choix, il faut le respecter. Ces derniers ne passent pas leur temps à en vouloir à la terre entière, à insulter leur frères qui ont choisi d'aller aux comores et souffrir avec les maigres salaires et les arriérés et pouvoir apporter leur pierre à la construction de notre chère patrie. On a l'habitude de dire que ceux qui sont aux Comores ne font rien et ceux qui sont ailleurs en font quoi pour le pays, amassent de l'argent et partent faire les grands mariages, qu'est ce que ces mariages contribuent au développement du pays, RIEN DU TOUT, SEULEMENT DE LA CRISE.

Osons appeler un chat par son nom, Mr ARM, avec ces deux doctorats dont l'un en dénigrement et l'autre en mensonge est atteint d'une maladie incurable, car malgré ses diplômes et sa mauvaise maitrise de la langue de Molière car ses articles sont incompréhensibles, comme le comorien aime le dire, une histoire sans tête ni queue. Si on lit un article écrit par ARM, une fois l'avoir finie on se demande qu'est ce qu'il raconte.

ARM a échoué et il est devenu fou, mais comment comprendre quelqu'un qui se dit intellectuel avec deux doctorats qui n'arrive pas à trouver sa place nulle part. Il est pompiste la nuit dans les stations services et le jour il fait le ménage à Boulanger, sans pour autant parler de la plonge dans les restaurants. Comme il est hyperchargé avec les petis boulots, personne ne le voit nulle part, comment concevoir de nos jours une personne qui se dit instruit et intellectuel qu'il n'a ni un compte Twitter, ni Facebbok, ni Linkedin. C'est un malade, un jaloux, un fou, Voilà à quoi se résume la vie d'ARM.

Par Ahmed Mouigni

dimanche 3 avril 2016

Le nouveau discours de jeunesse Mamadou


Cher UPDC, vous avez le droit de revoir votre discours, pour faire croire aux comoriens que ceux qui vous soutiennent sont plus crédibles, honnêtes à tel point que personne ne peut les critiquer, mais ne prenez pas les comoriens comme des aveugles, en essayant vaille que vaille de discréditer le ralliement de Sambi à Azali, par des doctrines insoutenables de pratiques réligieuses, sunnisme et chiisme. Nous avons fait le choix que vous avez raté avec satisfaction pour plusieurs raisons: 

1- S'il s'avère vrai que Sambi est un chiite, vaut mieux mille fois le chiisme de Sambi que l'atheisme de Msaidié et au materialisme et franc-maçonnerie de Mamadou. Pour ceux qui connaissent plus les trois derniers doctrines, ils sont les plus mauvais de toute la planête. Donc, peut être Dr Abdoulhakim ne sait pas cela, mais il devait se retirer et d'arrêter de pavoiser et de vanter des mérites sur ces deux hommes, qui n'ont aucun estime en la religion islamique. S'il veut que je prouve mon information, j'ai mille preuves à lui fournir .

2- En réponse à ta publication de facebook :Med Ahamada, tes Ulemas que tu veux nous vendre à l'instar de Dr Abdoulhakim, Soidiki, Med Nour Abdoulbak, Med Islam et Ahmed Rachid... étaient tous des alliés de Sambi. D'ailleurs, un conflit sanglant a eu lieu au foyer de Mbeni pour lui favoriser à́ devenir President de la Repulique. Est-ce qu'ils se sont convertis au chiisme aujourdhui? NON, pas à ma connaissance.
Oui, Dr Abdoulhakim était le seul à s'y opposer contre Sambi mais est-ce qu'il n'a pas fini à nouer une alliance politique avec lui en 2010 afin que Mamadou devienne Vice-president de Dr Ikililou.
Epvala Djana Dje leo Dje?

Demande à tes Foundis toutes ces questions. Ils auront quoi à́ te repondre. Hawu? Ou laissez les alliances politiques dans leurs contextes d'interêts. 

3- Tu me fais à la fois mal et honte quand tu as dis que Dr Abdoulhakim n'a pas prié derrière Sambi. Je pense que ta mémoire est courte ou bien tu mens pour te convaincre. Tu as oublié que c'est ce même Docteur qui a cedé sa place à Sambi (un chiite) au mois de ramadan dans son regime pour donner de Darassa à des Sunnites. Il me semble que cela est très dangereux que la première si tu as bien appris à l'école coranique.
Qui a dirigé la prière mortuaire de Mzé Med Chanfiou paix à son âme? Ou bien Dr Abdoulhakim n'a pas prié pour son Oncle? Je suis sûr que si Sambi avait fait l'offre à l'UPDC pour une alliance politique, Dr Abdoulhakim serait parmi les premiers à signer ce pacte, et je n'ose pas imaginer quel louange lancerait il à son égard. Je ne le doute pas. Msaidié dans un interview avait laissé entendre que le pouvoir s'appretait à chercher l'aide de Sambi malgré eux. Donc, laissez les bla-blas car on sait que c'est de la jalousie et de l'envie. 

4- Enfin. Dites-moi si les politiciens Bourhane Hamidou, Dr Ikililou, Me Said Larifou du Ridja, Djaffar et pour terminer Mamadou sont des chiites,car ce sont des gens qui ont collaboré si longtemps et suivi la politique et les instructions de Sambi à la lettre. Ou bien ils ne le sont pas parce qu'ils ont divorcé avec lui aujourdhui? Et ce sont Dr Hamidou Karihila, Dr Nouroudine Med Bacha, Yahaya Med Iliasse, Abdillah Yahaya, Azali Assoumani, Mohamed Chatur et Said Ali Chayhane qui encouragent le chiisme parce qu'ils ont pour la première fois fait une alliance politique avec Sambi pour barrer la corruption illimitée de Mamadou? Dites nous tout ce que vous voulez. On assume.

5- On espère le bon Dieu que c'est fini pour Mamadou cette fois ci. C'est aussi fini pour l'opportunisme de l'UPDC. Toutefois, nous appelons à ceux qui n'ont ni conviction ni principe politique et qui changent de camp dès que le bateau coule, comme Msaidié et Mohamed Nadjib, de venir nous rejoindre dans notre mandat de 2016-2021. Vous serez les bienvenus.

Par Said Idjihadi
Nice
Source Habarizacomores

Et si Mamadou était impliqué dans la mort de Taki !



Tout le monde le sait bien : Taki n’est pas mort naturellement. Enterré sans autopsie, plusieurs interrogations demeurent encore. Mais certains poursuivent des enquêtes pour tenter d’avoir des réponses. Qui a ordonné son empoisonnement qui a eu lieu entre la Turquie et l'Espagne sur les îles Malaga ?

Il semble que Salim Himidi, dernier ministre des relations extérieures de Taki, a tenté de dissuader ce dernier d’effectuer ce voyage Turquie-Espagne qu'il jugeait trop suspect et qu’il a même fait appel à la notabilité de Mbéni pour l’en empêcher.

Salim Himidi ayant échoué, son directeur de cabinet, un dénommé Mamadou, aurait dû prendre le relais pour arrêter ce voyage. Et il n’en était rien. Certains s’empresseront de dire que les voyages du président de la République ne sont pas du ressort de son directeur de cabinet ou que personne ne pouvait résister à Taki. Tout cela reste bien discutable.

Mais il y a une réalité indiscutable : lorsque Tadjiddine Ben Said Massonde est devenu président par intérim et Abbas Djoussouf premier ministre, toute l'équipe de Taki a été mise à l’écart. Eh bien sauf, sauf Mamadou, reconduit dans ses fonctions de directeur de cabinet du président. Pourquoi ? Question bien légitime à plus d’un titre.

Alors, pourquoi Mamadou est le seul à s’être tiré d’affaire ? Je connais la réponse par avance : grâce évidemment à ses compétences ! Mais là justement il ne s’agissait pas des finances de l’Etat !

Autre question : où est-ce que Mamadou a eu l’argent pour louer l’avion qui a transporté Taki de la Turquie vers l'Espagne ? Pourquoi tant de rapidité à aller jusqu'à louer un avion alors que l’Etat comorien croulait alors sous les impayés des fonctionnaires ? Mamadou doit absolument s’expliquer. Mamadou doit éclairer ces nombreuses zones d’ombre sur la mort de Taki. Il le doit à Mbéni, à Hamahamet et à tout le pays. Nous devons tous le savoir.

Mamadou est-il impliqué dans l’assassinat de Taki ? Ou était-il seulement au courant et qu’il s’était tu ? Pourquoi ne l’a-t-il pas empêché ? Mais au fait à qui a profité ce crime ?

Un constat évident : la mort de Taki n’a en rien gêné la carrière de Mamadou. Mieux encore : il l’a favorisée. Mamadou est en fait devenu par défaut l’enfant chéri de Mbéni et Hamahamet au point aujourd’hui de convoiter la présidence des Comores – l’ancienne place de Taki !

Autre chose : ce qui se ressemble s'assemble, dit-on. Mamadou a aujourd’hui comme colistier Houmed Msaidié. Pas étonnant. La nuit de la mort de Taki, un des grands ténors de l'équipe de Mamadou, son beau-frère Mbaé Hamadi a frappé à la porte de Msaidié, alors opposant farouche de Taki, pour lui annoncer la « bonne nouvelle ». Dès que Msaidié a ouvert la porte, Mbaé Hamadi, enjoué, lui a dit : « Mwandza chonga hafou ». Et ils ont éclaté de rire…

Croyez-moi : tout ce que je vous dis est vérifiable : contactez seulement les acteurs politiques concernés de l’époque.

Par Said Idjihadi
Nice
source habarizacomores

Le bateau ivre de Mamadou


Fin août 2015, une information fuit : Ikililou Dhoinine soutient Mamadou à l’élection présidentielle. Les fidèles de Mamadou, qui rasaient les murs, prennent subitement du poil de la bête et certaines personnalités se sont approchées de ce dernier pour le soutenir. De fin août 2015 à début mars 2016, l’UPDC considérait les élections comme une formalité destinée à introniser ses candidats. Mais elle a insolemment creusé sa tombe en entachant le premier tour des élections de plusieurs irrégularités grossières. Et depuis la donne a radicalement changé : plusieurs manifestations contre les fraudes, signature d’un protocole d’accord destiné à sécuriser le prochain scrutin, modification des rapports entre Ikililou Dhoinine et Mamadou. Et surtout une alliance CRC/Juwa est signée.
Et depuis le bateau ivre prend littéralement l’eau et la ferveur a laissé place à l’inquiétude. Car depuis les élections législatives et municipales de 2015, tout le monde savait que c’est le candidat soutenu par Sambi qui aurait le plus de chance d’accéder à Beit Salam. C’est dans ce cadre qu’il faut comprendre les délires prononcés depuis ce dimanche 27 mars.
Mais en réalité, dès l’ouverture de la campagne, l’équipe de Mamadou a décidé de réécrire l’histoire comorienne en rendant Azali responsable de la crise séparatiste à travers des banderoles juste indécentes. Mamadou a-t-il déjà attrapé la maladie d’Alzheimer ? Oublie-t-il que c’est sous le régime malheureux de Taki dont il était l’un des acteurs majeurs d’ailleurs qu’est né le mal séparatiste qui nous ronge encore aujourd’hui ? Et qu’Azali a usé de toutes ses forces pour le réduire ?
Depuis ce dimanche, l’UPDC commence par minimiser l’accord signé entre la CRC et Juwa le considérant comme nul et non avenu du fait qu’il a été dénoncé par Ibrahim Mohamed Soulé, Sidi et Barwane. Elle oublie juste de dire qu’il a été signé par les candidats : Fahmi Said Ibrahim, Ahmed Abdallah Salim, Dr Abdou Salami et Mohamed Elhad. Un parti, c’est aussi (devrais-je dire peut-être d’abord) les hommes ; et les hommes les plus importants ont signé. S’il n’y a que le parti qui compte, pourquoi les soutiens de Mamadou se sont tant réjouis qu’Ahmed Jaffar (ancien patron du Mirex) les rejoigne ?
Mais je crois que les réactions qui manifestent le plus vulgairement cette peur bleue qui envahit Mamadou et son entourage sont celles de Said Larifou, Abdelaziz Riziki Mohamed et Darchary Mikidache.
Said Larifou avance qu’Azali a tenté de le corrompre avec la somme de 40000 € (20 millions fc). Dans cette histoire, c’est sa parole contre celle d’Azali. Mais en agissant de la sorte, il adopte une démarche discourtoise, malhonnête et stupide. Discourtoise car un homme de son rang ne dévoile pas des négociations destinées à être confidentielles (Mamadou devrait beaucoup s’inquiéter de ce que Larifou dira de lui dans les semaines prochaines !) ; malhonnête car il ne dit pas ce qu’il a vraiment négocié avec Mamadou ; stupide car il prend les électeurs comoriens comme des imbéciles. Car de quoi parle-t-on sérieusement dans les négociations électorales ? Eh bien de projets mais surtout d’argent et de postes. Il y a fort à parier que Mamadou lui a proposé plus qu’Azali, ce qui l’a conduit à signer avec lui !
Le tristement célèbre ARM (Abdelaziz Riziki Mohamed) reste le plus drôle. Cet homme, réussite universitaire (doublement docteur des universités marocaine et française), échec professionnel cuisant, traverse depuis plusieurs années, au mieux une crise existentielle sinon une dépression pitoyable. A plus de cinquante ans, il n’a jamais pu en fait se faire reconnaître, professionnellement à sa juste valeur, ni par la France ni par les Comores même sous le régime mohélien. Comme un serpent contrarié, il déverse son venin sur tout le monde. Pire : lunatique, il est capable d’encenser quelqu’un le matin et le fouler au pied le soir ! Il vient de franchir un nouveau pas : il passe de la dépression à la folie clinique. Azali, pour lui, avait des liens amicaux avec Oussama Ben Laden ! Or, Azali, comme le commun des mortels a des défauts mais certainement pas celui-là : c’est un homme pieux mais profondément laïque qui a aucune sympathie pour les terroristes.
Le plus étonnant de tous hommes déboussolés et inquiets de leur navire qui tangue reste Darchary Mikidache : intelligent, courtois, élégant et généreux, il est un savant mélange de la bourgeoisie mutsamudienne et parisienne. Haut fonctionnaire au ministère français des finances à Paris, il vient, lui aussi, de tomber grossièrement, dans la paresse et la bassesse intellectuelles et dans le simplisme béat. Il vient d’accuser Azali d’avoir détourné 40 millions d’euros (19 milliards fc). Il s’appuie pour cela sur un texte écrit par Thierry Vircoulon publié en janvier 2007 dans la revue catholique Etudes.
De quoi s’agit-il vraiment ? D’un haut fonctionnaire français anciennement employé par le Quai d’Orsay et l’Union européenne en Afrique du Sud et en République Démocratique du Congo. Dans ce document intitulé « l’Etat internationalisé », entre recherche universitaire de mauvaise qualité et article de presse mal ficelé, dans lequel il analyse les limites de l’intervention étrangère dans les transitions politiques en Afrique, il avance ceci : « […] aux Comores, comme l’atteste la récente découverte de 40 millions d’euros dans des comptes à l’étranger, le colonel Azali a pillé le Trésor Public et distribué les contrats publics à la coterie formée par ses proches. » Trois remarques au moins à faire là- dessus. Ce monsieur, mauvais chercheur sans pour autant être un bon journaliste, ne donne aucune référence de ce qu’il dit. Où ce compte se trouve-il ? Quelle banque ? Quel pays ? Rien : affirmation gratuite ! Azali aurait en plus distribué les contrats à ses proches. Soit. Mais les anciens proches d’Azali constituent aujourd’hui l’entourage de Mamadou : Houmed Msaidié, Abou Oubeid, Ahmed Djaffar (Mohoro). Darchary Mikidiache devrait peut-être regarder de ce côté-là aussi avant de répéter, tel un perroquet, des accusations gratuites. Enfin, comment peut-on s’appeler Mikidiache et être un soutien de Mamadou et oser accuser trop facilement Azali ? Mais c’est vrai : la peur fait perdre la raison quand le bateau à bord duquel on est embarqué, déjà ivre, va à la dérive.


Nassurdine Ali Mhoumadi, docteur ès Lettres et essayiste, est professeur de Lettres à Lyon.

dimanche 24 janvier 2016

Maoulana, l'homme qui a perdu ses repères



Dans la vie, une famille se conçoit pour la vie, ce qui signifie que malgré les hauts et les bas, on appartient toujours à sa famille.
En politique, les décisions des leaders, des chefs de fil, de la majorité et même les décisions qui se basent sur les raisons sans favoritisme, font la loi et ne sont aucunement discutables. Ainsi, celui qui remet en cause l'autorité du chef se déclare en conséquence démissionnaire et ne peut en aucune façon faire croire ou se faire passer comme appartenir à cette famille politique.
En effet, Maoulana Charif dès le jour qu'il a déposé sa candidature aux élections des  gouverneurs refusant avec opiniâtreté de se soumettre de la décision de la CRC, il a quitté le parti ce jour là. Il n'est plus membre du parti, d'ailleurs même il s'est déclaré candidat indépendant.
Comme le regret ne vient qu'après et que le ridicule ne tue pas, Maoulana s'est présenté au meeting de la CRC à la place d'Ajao. Pour quelle raison. Puisque c'est le meeting de campagne de Azali Assoumani et de Dr Hamidou Karihila.
Un seul mot,pour résumer le caractère arrogant de Maoulana Charif qui regrette sa décision, il s'agit de l'opportunisme.
Maoulana vient de dévoiler son visage d'opportuniste au grand public.

samedi 16 janvier 2016

Le slogan NGUENA NVU




J'ai beau essayer de comprendre ce que renseigne ce slogan et je n'ai rien trouvé. Pourtant je me suis penché sur toutes les possibilités d'interprétation : force physique et force intellectuelle.
Admettons que Mamadou a 65 ans bien que nous savons que plusieurs personnes qui savent pertinement qu'il a 10 ans de plus q'eux nous dévoile qu'ils ont déjà atteint 70 ans.
Si Taki était élu à 60 ans comme il a été dit dans un article, alors en 1996 Mamadou avait 42 ans, alors il était le plus jeune ministre des finances que les comores ont connu. Comme nous savons que c'est un tissu de mensonge, et qu'il a au moins 80 ans, le slogan NGUENA NVU signifie malgré son âge il est en pleine forme physique.
Comme il a réussi à pavoisé partout de son IPPTE et d'avoir atteint le point d'achèvement, allègement de la dette, à tel point que ces alliés sont allés trop loin en le considérant comme le Général DEGAULLE , Franck Delano ROOSVELT, LULA DASILVA des Comores .
Mais qu'en dit on du récent rapport des institutions de Bretton Woods évoquant que les Comores ont encore, et davantage regressé.
Mais à qui la faute à l'opposition, au président, ou à Mamadou qui est toujours le ministre des finances, de l'économie, du budget, du commerce extérieur, de l'investissement et de la privatisation.
Quand même, il faut nous dire la vérité pourquoi il faut se battre pour cet homme, car il n'a rien à offrir au pays.

Quel personnage politique qui croie avoir la compétence de diriger son pays oserait dire que l'espoir des comores réside à la Douane. Et admettons que cela est vraie pourquoi n'a t'il jamais pu régularisé les salaires des fonctionnaires avec les recettes de la douane mais ce n'est qu'en faisant le mendiant et en contractant soit des dons soit des crédits.

Quel personnage politique dôté d'un esprit créatif et de concrétisation oserait garder des milliards dans une valise uniquement pour pouvoir régulariser les salaires des fonctionnaires au lieu d'investir voire même sauver des sociétés d'État qui sont en plus grande difficulté comme la Ma-mwé, les hydrocarbures et d'autres.

Quel personnage politique comorien musulman qui fait les 5 prières journalières ne pourrait pas diriger une prière, où est la difficulté, quelle différence de ce que nous lisons en qualité de MA-AMOUMA, et en Qualité de IMAMOU. On s'en moque de la belle voix.

Quel personnage politique qui veut avoir la destinée de son pays ne croie pas en la potentialité de son pays, mais avec beaucoup de détermination et courage il dira que le pays est crédible, on nous accordera des crédits, on va voir la banque mondiale, la FMI, la BAD, la banque islamique, etc , et même on fera le trottoir avec l'arabie saoudite et pour montrer que nous sommes ses alliés on rompt nos relations avec l'Iran. SOMMES NOUS DES RABES QUE LES OMANAIS. Avons-nous des relations privilégiées avec l'arabie saoudite que l'Oman, les USA, la France.

Mamadou est loin d'être le moins mauvais produit qu'il faut vendre aux comoriens car il ne pourra rien faire, car il n'est ni compétent ni autoritaire, il ne sait pas imposer sa force afin que ses subordonnés respectent ses directives. Il a initié et légalisé la corruption alors comment peut il en lutter alors que nous savons combien se sont enrichis ses alliés et lui aussi. Il utilise l'appareil étatique pour se faire élire, en faisant du chantage, en nommant, en promettant en attribuant des promotions, en jouant sur la carte du favoritisme au lieu de la compétence et de la compétitivité, ce n'est pas digne d'une autorité. Bien entendu, les laisses coulent à flot et couleront encore pour l'achat de conscience mais quel homme politique sensé doit distribué de l'argent à son peuple pour qu'il l'élise président . Quelqu'un qui sait qu'il ne mérite pas la fonction.
Alors au lieu de dire NGUENA NVU disons plutôt, NGUENA MAPESSA ou HATRIYA MSADJADJA HARIMWA YE MALI YA DAWULA.

Par Ben Moussa Mohamed Arif
source facebook

mardi 22 décembre 2015

C'EST QUOI PRÉSIDER UN PAYS




Voilà la polémique la plus vaine de la semaine. Aux dire de quelques commentateurs proches du pouvoir, le Moufti a commis une faute politique en affichant clairement son soutien au parti CRC. Le Moufti qu'Allah lui bénisse est comme tous les comoriens. Il veut que celui ou celle qui présiderait les destinées du pays ait un comportement exemplaire, irréprochable. Et le Moufti ne peut pas se coucher les yeux et dire qu'il ne sait rien, qu'il n'a rien vu. Il connait le comportement des uns et des autres. Nous sommes un pays de religion musulmane, donc celui ou celle qui présidera demain le pays doit avoir un comportement exemplaire, soucieux de ce qu'il faut faire et de ce qu'il ne faut pas faire. Comme disait Philippe Séguin, pour présider un pays il faut savoir se présider.

Said Youssouf Mouigni Housseine, Facebook